Juste en passant, car je n'ai rien d'écrit sur Mildney ou Miadsha sur WOW, je me permets de vous partager un texte que j'ai écrit il y a cinq ans à la sortie d'Archeage pour rentrer dans une guilde RP. C'est une petite histoire, en espérant que cela vous plaise. Attention cependant, Mildney ou Miadsha que vous connaissez n'ont jamais vécu cette mésaventure, c'est juste pour partager un texte que je viens de retrouver.
Voila:
Il faisait doux ce matin là. Les rayons du soleil levant semblaient caresser les feuilles des grands arbres qui l'entouraient. Elle s'était levée tôt pour le rejoindre, il lui avait dit de venir dès qu'elle pouvait, que c'était très important. Elle était matinale de toute façon, chaque jour son temps était compté: si elle voulait pouvoir profiter d'un peu de répit pour lire ou s'exercer à la musique, entre le travail à la ferme et les différentes tâches ménagères que père lui confiait, il n'y avait bien que
l'aube, lorsque tout le monde dort encore, qui lui offrait cette possibilité.
Comme à son habitude elle s'émerveillait devant la beauté des arbres, du ciel, du chant du ruisseau et de celui des oiseaux. Elle s'arrêtait pour les regarder et parfois même leur parler. Aux écureuils aussi, elle était fascinée de les voir courir si rapidement, sauter de branches en branches...Il ne lui fallait pas grand chose pour avoir le sourire.
Mais ce matin, pas question de traîner, il lui avait demandé de la rejoindre alors elle pressait le pas. Elle n'en avait presque pas dormi de la nuit. Qu'avait-il a lui annoncer? Son cerveau était en ébullition mais elle espérait...Il lui dirait qu'il a enfin assez d'argent et qu'enfin il la demanderait en mariage. Oui, ça ne pouvait être que ça. Deux ans qu'elle attendait ce moment. Elle était sûre que c'était ça, il allait la serrer contre lui, l'embrasser et lui dire qu'ils pourraient enfin partir loin de la ferme, donner de l'argent à père pour qu'il paye un employé et ils s'en iraient, tous les deux, comme ils se l'étaient promis. A eux la découverte et les voyages, à eux la petite maison au bord de la mer.
Définitivement dans ses rêveries elle approchait enfin de la petite clairière où ils aimaient se retrouver. Alors qu'elle se trouvait aux pieds des deux grands frênes qui marquaient l'entrée de la clairière, un renard détala.
Elle posa une main sur le tronc massif et pris une profonde inspiration, un grand sourire dessiné sur son visage aux traits encore juvéniles, malgré ses dix neuf ans.
"Bordel les gars, y a quelqu'un là-bas! Qu'est-ce que vous foutez? Et toi, tu t'fous d'notre gueule? T'a amené de la compagnie? Tu connaissais les termes, petit bâtard!"
Lalendia se colla contre l'arbre, brusquement pétrifiée par ce qu'elle venait d'entendre. Il n'était pas seul, au moins quatre hommes se tenaient là, autour de lui. Le soleil dans les yeux elle n'avait vu que des ombres. Tout alla trop vite. Elle entendit encore la voix rauque gronder, des rires tonitruants et le bruit des chevaux au galop.
Elle tremblait de tout son corps, ses yeux étaient gonflés de larmes, elle ne savait plus où elle était. Que venait-il de se passer? Doucement elle écarta les feuilles pour découvrir la clairière que le soleil maintenant inondait complètement. Les bruits s'éloignaient. Machinalement, elle avança. Elle savait ce qu'était cette forme au sol, au milieu des hautes herbes, mais elle ne voulait pas la voir. Elle titubait pourtant dans sa direction. A hauteur du corps, elle dut se battre pour garder les yeux ouverts et le regarder. Le jeune homme baignait dans son sang, une dague d'apparente belle facture plantée en plein cœur.